Résolutions 2024 : communication, réseau, coworking
Nouvelle année :
résolutions et réseaulutions
Qui dit nouvelle année dit bien souvent résolutions. N’en déplaise aux adeptes du grind et du « no pain, no gain » du business, qui diront que les résolutions, c’est pour les faibles, je trouve que le mois de janvier, où l’on remet les compteurs à zéro, où l’activité peut être parfois plus tranquille le temps que les clients se remettent des festivités, est le moment idéal pour planifier ses nouveaux objectifs et réfléchir à tête quasi-reposée à la tournure que prendra cette nouvelle année.
Disclaimer : cet article n’a pas vocation à expliquer point par point comment élaborer une stratégie communication efficace (de nombreux sites web le font déjà très bien), mais à coucher sur le papier (ou à l’écran) un raisonnement sur le travail et la vie du freelance à travers mon expérience et celles de quelques indépendants que j’ai eu l’occasion de rencontrer.
Tous les travailleurs indépendants savent qu’allier activités de production (et donc rémunératrices) et communication et prospection efficaces peut s’avérer très difficile. Pour ma part, j’ai choisi de consacrer la majeure partie de ces deux dernières années aux premiers mois de ma fille en me reposant sur mes lauriers professionnels, sur mes clients et projets existants, pour privilégier mon bien-être et celui de ma famille.
Malheureusement, se reposer sur ses lauriers est un pari potentiellement risqué qui ne marche qu’un temps… Si sacrifier certaines tâches annexes pour privilégier son bien-être peut paraître louable et compréhensible, c’est aussi courir le risque de se laisser distancer par un secteur en constante évolution, ne pas se remettre suffisamment en question et s’enfermer dans une zone de confort de plus en plus fragile.
C’est pourquoi, cette année, j’ai décidé de prendre quelques réseaulutions (l’orthographe est volontaire). La traduction est un métier essentiellement numérique, solitaire et distanciel, et ce sont ces trois adjectifs qui seront la clé de ma stratégie de communication à venir.
La communication digitale pour développer sa notoriété
Avoir pignon sur rue, pour un traducteur ou un bureau de traduction, est inutile voire contre-productif. Le marché étant mondial, le seul canal permettant d’atteindre un client rapidement, qu’il soit à Londres, à Amsterdam, à Shanghai ou à Los Angeles, c’est Internet. C’est également et évidemment un outil clé même à l’échelle locale, ici à Lorient et en Bretagne plus largement, pour son caractère instantané et accessible.
Un site web professionnel régulièrement alimenté, une présence active sur les réseaux sociaux et une stratégie de contenu bien élaborée permettent de bâtir une image de marque (ou un personal branding) solide et de se démarquer dans un marché compétitif, mais également confidentiel comme celui de la traduction. Être facilement trouvable sur les moteurs de recherche renforce la crédibilité et la confiance des clients, tandis que l’utilisation judicieuse des réseaux sociaux permet d’interagir directement avec la clientèle et de développer une relation durable. En somme, la visibilité en ligne n’est plus simplement un avantage, mais une nécessité pour les travailleurs indépendants, constituant le premier pas vers le développement d’une clientèle diversifiée et la croissance de leur activité.
Le coworking pour réseauter et rompre l’isolement
L’autre défi d’un réseautage et d’une communication efficaces pour un travailleur freelance est souvent le caractère solitaire de son activité. L’indépendant, et en particulier le traducteur, est un véritable ermite. Pour limiter ses charges, le freelance travaille très souvent depuis le confort de son domicile et n’interagit physiquement que très peu avec le monde extérieur dans le cadre professionnel. On me pose très souvent la question « Ça ne te manque pas d’avoir des collègues ? » et je réponds généralement que non, même si j’avoue apprécier fortement les jours où ma compagne est en télétravail.
Malgré tout, ce quotidien solitaire peut se révéler parfois pesant et empêcher les rencontres et les échanges, sans compter qu’il peut être parfois facile d’être déconcentré, seul chez soi, ce qui vient entraver la productivité et la créativité. C’est là que le coworking entre en jeu. Comme bon nombre d’indépendants, je sauterai le pas cette année en m’inscrivant dans un espace de coworking (comme La Colloc à Lorient). Cela permettra de rompre avec l’isolement, de rejoindre un espace propice au travail, aux échanges, de profiter d’un réseau et d’événements organisés, me faire connaître et, qui sait, faire fonctionner le bouche-à-oreille.
On en retient quoi ?
Comptez donc sur une présence plus marquée de Triskelion Traduction sur les réseaux, d’une communication plus fournie sur ce blog, et si vous êtes de passage sur Lorient, jetez un œil dans les espaces de coworking, vous m’apercevrez peut-être. Voilà, c’est dit, je suis donc engagé… 😊
Bien évidemment, mes résolutions pour 2024 ne se limiteront pas à la communication et au réseautage. Personne n’a pu échapper ces derniers mois à l’essor de l’Intelligence Artificielle (IA) et le monde de la traduction n’est évidemment pas épargné. Comme lors de l’apparition de la Traduction assistée par ordinateur (TAO), il s’agit d’étudier le potentiel de cette nouvelle technologie révolutionnaire, comprendre les opportunités qu’elle peut offrir, et être en mesure d’attraper le train en marche avant de se retrouver largué. Je vous ferai part de mes impressions dans un prochain article. Stay tuned !